Lorem Ipsum en musique pop

Lorem Ipsum en musique pop

Le studio de musique Circonflex & le Lorem ipsum

Ce studio a transformé le célèbre “Lorem Ipsum” en musique pop

Si vous évoluez dans le milieu du design, de la communication ou du web, les termes “lorem ipsum” vous sont sûrement très familiers. Pour les autres, il s’agit d’une suite de mots universelle sans signification utilisée par tous les créatifs du monde entier. Et il semblerait même qu’elle ait inspiré un morceau entraînant et original à l’agence de musique Circonflex. Aurait-on le prochain hit de l’été ?

Baptisé “Lorem Ipsong”, le morceau propose des rythmes pop et dans l’air du temps. Les paroles ont simplement été tirées des textes affichés par défaut lors de la création de mise en page et interprété par Julien Charbonneau, l’un des candidats de la version canadienne de la Star Académie 2022.

Le titre, que vous risquez sûrement d’avoir en tête dès la première écoute, est accompagné d’un clip original et décalé imaginé par l’agence lg2 où l’on peut justement observer les lyriques écrits dans 13 styles d’illustrations différents et 42 transitions animées.

Texte et article : Par Justine M. site Créapils

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Plongez dans l’océan de papier de Léa à Saint-Ouen

Plongez dans l’océan de papier de Léa à Saint-Ouen

Au cœur d’un océan de papier dans l’ancienne patinoire de Saint-Ouen

C’est un projet titanesque et « origamesque ». Exposé dans l’ancienne patinoire de Saint-Ouen, « L’océan de Léa » aura nécessité 10 tonnes de papier, 25 kilomètres de câbles, 1 500 dalles de LED et 4 kilomètres de ficelle.

exposition « L’Océan de Léa » dans l’ancienne patinoire de Saint-Ouen /

Adieu la glace, adieu la glisse, et bonjour à l’art et aux œuvres grand public qui méritent qu’on s’y arrête et qu’on les contemple. L’ancienne patinoire de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) construite par l’architecte Paul Chemetov en 1979, fermée aux patineurs en octobre 2020 en raison de sa vétusté, se métamorphose en galerie d’art chaque hiver depuis trois ans. Après avoir présenté de l’art urbain à l’hiver 2022-2023 puis des sculptures et autres installations sur le thème de l’eau en 2023-2024, elle accueille cette fois une exposition immersive construite uniquement à base de papier : « L’Océan de Léa ». On y pénètre par un couloir blanc lumineux évoquant des froufrous de soie qui débouche sur les 2 000 mètres carrés de la patinoire, dont les verrières ont été occultées.

Des méduses au plafond

Cet espace immense, difficile à occuper, apparaît de prime abord assez vide, avec ces quelques récifs lumineux en papier où poussent des fleurs étranges sur les pourtours et une grotte au centre. Il faut ralentir – on peut lâcher les enfants et les laisser courir – et lever les yeux vers le plafond. Y flottent des raies épurées de quatre mètres d’envergure et des méduses aux longs tentacules. Puis on pénètre dans la grotte aux cristaux lumineux avant de s’arrêter devant des plantes marines qui poussent comme des colonnes de corolles empilées. On peut suivre une visite contée pour les enfants dans ce fond d’océan recréé ou bien participer à un atelier d’origami.

Car toutes les sculptures en papier qui sont présentées ont été réalisées en pliant des feuilles de papier sulfurisé. Ce que l’on découvre en grimpant au bar situé au-dessus de la patinoire, où les différents pliages et froissements utilisés sont expliqués. Il n’y a pas eu de découpe ni de collage. Le concepteur de ces délicates créations « origamesques » se nomme Junior Fritz Jacquet. A 46 ans, c’est lui qui finance l’exposition, loue la salle et a tout réalisé avec l’aide de 17 personnes.

L’équipe a travaillé pendant plus de trois mois pour installer 25 kilomètres de câbles, 1 500 dalles de LED, 4 kilomètres de ficelles… Et surtout donner forme à 10 tonnes de papier (déclassé et récupéré et qui sera stocké à la fin de l’événement) découpé en feuilles immenses, selon les instructions de Junior Fritz Jacquet.

exposition « L’Océan de Léa » dans l’ancienne patinoire de Saint-Ouen /
exposition « L’Océan de Léa » dans l’ancienne patinoire de Saint-Ouen / Photos 3

Faire quelque chose de sa vie

L’artiste d’origine haïtienne a habité à partir de 12 ans à Saint-Ouen. C’est à la bibliothèque de la ville qu’il a découvert l’origami. « À la fin de l’aide aux devoirs, les animateurs nous faisaient faire des pliages, c’était la récompense. », évoque-t-il. Junior adore et se documente en plus en piochant dans les rayonnages des ouvrages d’origami. Adolescent, il commet de petites infractions et se retrouve devant un juge qui lui dit de « faire quelque chose de sa vie ». Le jeune homme est marqué par cette semonce et se forme alors au métier d’animateur-éducateur, qu’il exerce ensuite tout en créant des sculptures en carton.

À partir de rouleaux en carton de papier toilette, il crée des plis et façonne des visages grimaçants. Ces premiers masques lui permettent d’exposer en galerie. De fil en aiguille, ou plutôt de carton en papier plié, il devient artiste à temps plein, créant des lampes florales, des décorations pour des vitrines ou pour de l’événementiel… Durant l’hiver 2023-2024, il réalise sa première exposition immersive à Compiègne (Oise), qui attire 25 000 visiteurs. Il recommence cette année à Saint-Ouen. « J’ai l’impression d’être toujours en apprentissage, raconte-t-il, j’apprends à présent à gérer une billetterie, un service de sécurité… Dans la vie, il faut faire. C’est ce que je dis aux plus jeunes : lancez-vous ! » Et on pourrait ajouter : « N’ayez pas peur des chutes » puisqu’on est sur une patinoire…

Texte : Marianne Deula

Site : Enlarge Your Paris

Photos : Yann Vernerie

SYNDROME FOMO

SYNDROME FOMO

Fear Of Missing Out, « peur de rater quelque chose »

Le FOMO est une expérience émotionnelle contemporaine : une forme d’anxiété caractérisée par la peur constante de manquer une nouvelle importante ou un autre événement quelconque donnant une occasion d’interagir socialement3,4. Le FOMO s’est développé avec la diffusion des médias mobiles personnels intelligents et interconnectés, et il est lié à de nouvelles formes de socialisation, et il contribue à une forme nouvelle de conformisme, lié à la peur d’être laissé de côté.
FOMO Article BMPG Dorecteur artistique Freelance

Description du syndrome

Le FOMO est une expérience émotionnelle, négative, associée à un conformisme lié à la peur d’être laissé de côté, exclu de ses réseaux sociaux5, il contribue à l’angoisse de la déconnexion, même temporaire et, selon K Choon et al. (2016), il est souvent associé à une injonction douce au contrôle social6.

Cette crainte, plus ou moins permanente, de possiblement « rater quelque chose » est renforcée et nourrie par certains aspects des technologies récentes de l’information et de la communication, en lien avec une large diffusion de médias mobiles, personnels, intelligents et interconnectés, tels les smartphones (nomophobie) et le réseautage social sur des plateformes tels Facebook, Twitter, Instagram et TikTok7, où l’utilisateur peut continuellement comparer son profil à celui d’autres utilisateurs et subit un flux croissant de publicités et le discours des influenceurs8,9.

 

Symptomes

Aspects sociopsychologiques

Avec l’apparition du Web 2.0 puis la connexion croissante à l’Internet, beaucoup d’internautes développent une dépendance psychologique aux réseaux sociaux, à l’information en ligne, qui peut générer une anxiété quand il est hors connexion, une anxiété qui s’exprime sous la forme de « peur de manquer quelque chose »10. Ce phénomène semble plus fréquent et plus marqué chez les adolescents11.

À une autre échelle, le FOMO peut aussi affecter certains métiers et l’Économie, par exemple quand le buzz et les influenceurs amènent des entreprises à investir en fonction de la perception qu’elles ont de ce que disent, pensent ou font les autres, plutôt qu’en fonction d’une stratégie commerciale cohérente et planifiée sur du plus long terme12.

 

Risques et dangers pour les individus

Les usagers, qui ont une connaissance limitée des moyens déployés par les plate forme de réseaux sociaux pour se rendre addictive ont souvent l’impression de conserver une liberté de choix et d’action. Ces plateformes s’affichent comme « des « boutiques relationnelles » permettant aux usagers de créer des ponts entre des réseaux d’usagers qu’ils côtoient dans un contexte en ligne et hors ligne pour obtenir du soutien et d’autres types de bénéfices 13. De ce fait, quitter le site définitivement se révèle une tâche difficile et préjudiciable pour leur vie sociale ». Sur ces réseaux, les internautes « intériorisent doucement le contrôle social »6.

En outre, les bénéfices psychologiques des pratiques de socialisation sont tels pour la psyché humaine, que quand ils sont sur les réseaux sociaux, ce besoin d’être connecté prime souvent sur le besoin de protéger ses informations personnelles, et de protéger sa vie privée et relationnelle de la surveillance de masse. En dépit d’un droit à la déconnexion théoriquement valable pour tous14, il est souvent difficile de se déconnecter des réseaux sociaux6 et professionnels, et en dépit du fait que de nombreux internautes sont « plus ou moins conscients de certains risques associés à une exposition de l’information personnelle dans un contexte de surveillance »algorithmique et par les pairs, parfois6.

 

Histoire du concept

 

220px Patrick James McGinnis 
Patrick J. McGinnis, créateur du terme FOMO, pour la première fois présenté dans le journal Harbus

Patrick J. McGinnis a inventé et popularisé le terme « FOMO » alors qu’il écrivait pour Harbus, le magazine de la Harvard Business School15,16.

 

Dans littérature scientifique, ce syndrome (peur de rater quelque chose) semble avoir a été identifié la première fois vers 1996, par Dan Herman (experts en stratégie marketing) et publié dans un article en 2000, dans The Journal of Brand Management17 ; selon lui ce concept a évolué et a gagné en prévalence et en importance avec l’utilisation du téléphone portable, et des SMS puis et avec l’explosion des médias sociaux18. Avant Internet, un phénomène similaire, « suivre le rythme des Jones », était largement vécu. La FOMO a généralisé et intensifié cette expérience car beaucoup plus d’informations sur la vie des gens sont devenues publiquement documentées et facilement accessibles. De plus, une tendance courante est de publier des articles sur des expériences positives (comme un bon restaurant) plutôt que négatives (comme un premier rendez-vous raté). Des études ont montré que la peur de rater quelque chose était liée à l’anxiété ou à la dépression19,20.

Patrick J. McGinnis a créé le terme FOMO,16 et l’a popularisé en 2004 via un éditorial du journal The Harbus, le magazine de la Harvard Business School intitulé McGinnis’ Two FOs: Social Theory at HBS. Dans ce texte, il faisait aussi référence à un autre syndrome psychologique, connexe : la peur d’une meilleure option (FOBO), et décrivait leur rôle dans la vie sociale de l’école21.

Le terme est utilisé comme hashtag sur les médias sociaux et a été mentionné dans des centaines d’articles de presse22.

 

Souce / écrit et suite à lire : https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_FOMO

 

Et pour infos 4 articles datés de 2014 à 2024.

Psychologue 2014 : https://www.psychologue.net/articles/fomo-fear-of-missing-out-ou-la-peur-de-louper-une-information-sur-la-toile-le-syndrome-20

IONOS 2019 : https://www.ionos.fr/digitalguide/web-marketing/les-media-sociaux/fomo-fear-of-missing-out/

Le Monde 2021 : https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/11/03/fomo-ou-la-peur-de-rater-quelque-chose_6100722_3232.html

Le Point 2024 :  https://www.lepoint.fr/eureka/qu-est-ce-que-le-syndrome-fomo-cette-peur-de-rater-un-evenement-ou-une-information-16-11-2024-2575455_4706.php#11

D’OU VIENT LE MOT SPAM ?

D’OU VIENT LE MOT SPAM ?

SPAM facile à démouler et à trancher

Le mot SPAM vient d’une pub sur les radios anglaises en 70 pour une boite de jambon … pas bon et a inspiré les Monty Python dans une de leur série TV. Ce mot a fini dans le dico. Monty Python : https://fr.wikipedia.org/wiki/Monty_Python

 
boite de spam

Le mot spam a un rapport avec le jambon. C’est la contraction de « SPiced hAM » (jambon épicé). Il s’agit d’un mauvais jambon en boîte américain, lancé en 1937 par la société Hormel Foods. Mauvais, mais populaire aux États-Unis dans les années 1970, grâce à de la publicité à la radio. Des messages radio qui passaient en boucle et qui martelaient le nom du produit pour que cela rentre bien dans les têtes des auditeurs : « Spam, spam, spam ! ».

Le phénomène était devenu tellement populaire, qu’il a inspiré un sketch aux Monty Python (pour les plus jeunes : Monty Python, c’était un groupe anglais d’humoristes, comme des youtubers, mais ça passait à la BBC…) Un sketch qui se passait dans un restaurant où tout le personnel répétait sans cesse : « Spam spam spam ! »

Spam : des déluges de messages sur internet

Spam est devenu synonyme de la publicité bourrage de crâne qui nous inonde. Le premier spam numérique de l’histoire remonte au 3 mai 1978. On le doit à un certain Gary Thuerk, qui a envoyé le même message à plus de 600 utilisateurs sur le réseau ARPAnet (l’ancêtre d’internet). Ces utilisateurs n’ont pas apprécié et comme les Monthy Python étaient très populaires à l’époque, notamment parmi les informaticiens et les pionniers de l’internet, ils ont rapidement associé l’envoi massif de mails au mot spam.

C’est ainsi que le spam est devenu le mot pour désigner les déluges de messages que l’on reçoit par internet. Souvent, c’est de la publicité. Parfois, ce sont des arnaques. On estime que 70 à 90% des messages qui circulent sur internet sont des spams. Avec une dépense énergétique non négligeable, mais on les voit de moins en moins car les logiciels de messageries, notamment Gmail(Nouvelle fenêtre), sont devenus très intelligents et arrivent à les bloquer avant même qu’ils n’arrivent sur nos ordinateurs. Cela dit, si le spam existe encore, c’est que ça marche.

Il y a toujours une proportion de gens qui cliquent sur les liens proposés. Soit pour acheter des articles, soit parce qu’ils se font avoir par des faux emails, ce qu’on appelle du phishing. Le mot a même franchi les frontières de l’e-mail, puisqu’on l’emploie aujourd’hui aussi sur les réseaux sociaux. En français : pourriel.

Source et texte :

Radio France

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/nouveau-monde/nouveau-monde-d-ou-vient-le-mot-spam_4029119.html

Shinrashinge. Artiste japonais

Shinrashinge. Artiste japonais

Cet artiste japonais fabrique des machines qui racontent des histoires 

Shinrashinge crée d’incroyables mangas interactifs qui se jouent avec le tour d’un crayon. Chacun est fabriqué à partir d’une série de rouleaux de papier opaque et de papier calque qui se superposent et se combinent pour raconter une histoire. Regardez les trois histoires de machines à manga déchirantes

Instagram : https://www.instagram.com/shin.2580/